Le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France. L’empreinte carbone du numérique est divisé en 2 parties, la part associée à la production des matériels numériques qui représente 73% de l’empreinte carbone du numérique en France et celle associée à l’usage du matériel numérique, égale à 27%. On constate que le numérique est présent tout le long du cycle de vie d’un bien ou service, dans l’extraction des matières premières, la production, l’acheminement, la logistique, l’utilisation, la fin de vie etc. C’est pourquoi les gaz à effet de serre dégagés par le numérique sont aussi importants et il est essentiel de comprendre comment les réduire.
Que dit la loi ?
Plusieurs réglementations françaises vont encadrer le numérique afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- La loi relative à la transition écologique pour la croissance verte encadre l’obsolescence programmée.
- La loi REEN s’adresse à tous les acteurs du numérique (professionnels du secteur, acteurs publics et consommateurs) et vise à réduire l’empreinte environnementale du numérique.
Au niveau européen, certains sujets d’écoconception sont au cœur des discussions et s’inscrivent dans le cadre du Pacte Vert pour l’Europe. C’est un sujet important car l’Europe a plus de poids face aux fabricants et éditeurs numériques au niveau mondial.
Les bienfaits et méfaits du numérique en France
L’impact environnemental des réseaux de communications électroniques, des terminaux, des centres de données et des usages numériques est un sujet de préoccupation croissant.
L’accroissement des usages du numérique, tant au niveau professionnel que personnel, mène à une consommation d’électricité plus importante de la part des individus. 10% de la consommation d’électricité mondiale est due au numérique. En revanche, le développement du numérique est favorable à la croissance économique des pays en développement.
Comment réduire son impact dans une entreprise ?
Avant toute chose, il faut évaluer et d’identifier les sources émettant des gaz à effet de serre, en les classant en fonction des émissions en tonnes de Co2. Plusieurs actions peuvent alors être déployées individuellement mais aussi en interne collectivement, en voici quelques-unes.
Tout d’abord, viser la longévité et la sobriété, s’équiper léger et limiter les consommations d’énergie. Pour cela :
- Éteindre les appareils,
- Garder les équipements plus longtemps : passer de 2 à 4 ans pour un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental,
- Imprimer seulement lorsque cela est nécessaire,
- Mettre à jour / réparer les équipements au lieu de les remplacer,
- Réaffecter les équipements en interne en fonction des tâches et de l’utilisation.
Puis, maitriser le stockage des données en conservant que ce qui est utile et en réduisant le volume de données stockées. Chez NomoSense, nous supprimons les données à chaque fin de projet. Une fois les données collectées et interprétées par notre client, celles-ci sont supprimées de l’hyperviseur et les capteurs utilisés sont arrêtés et placés en stock.
Enfin, pour ce qui concerne l’achat de nouveau équipement, il est important de privilégier l’achat d’équipements issus du réemploi ou contenant des matériaux recyclés, pouvant être plus durables. De plus, il est important de recycler les équipements. La plupart des matériaux des équipements étant recyclables ou réutilisables, ils doivent donc être traités en conséquence.
Comment l’internet des objets peut contribuer à la réduction de l’empreinte carbone ?
Deux facteurs de l’internet des objets peuvent contribuer à la réduction de l’empreinte carbone : le déploiement des cas d’usages IoT et l’optimisation de l’hyperviseur et la manière de l’utiliser.
En ce qui concerne l’hyperviseur, il est essentiel de concevoir un service compatible avec l’ensemble des équipements existants, anciens ou récents (smartphones, ordinateurs, navigateurs, systèmes d’exploitation…) et de l’adapter aux différents terminaux (responsive design). Il est également possible de concevoir un site nécessitant peu de débit, ce qui est moins néfaste pour l’environnement.
Pour les cas d’usages IoT, plusieurs solutions vont contribuer à la réduction de l’empreinte carbone. En ville, la mesure de la qualité d’air va détecter les types d’émissions qui auront un impact sur l’écosystème, permettant de mettre en place des actions pour les réduire (exemple : développer des pistes cyclables, des zones piétonnes, augmenter les lignes de transports en commun…). Puis, la mesure du taux de remplissage des déchets évite les débordements des déchets qui peuvent se retrouver dans la nature. Ceci permet également de réorganiser les tournées des agents et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux déplacements. Ensuite, la gestion à distance de l’éclairage public va réduire la pollution lumineuse et optimiser les consommations d’électricités.
Enfin, le guidage à la place va indiquer aux citoyens les places disponibles dans la ville permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre émises lors de la recherche d’une place de parking. On estime que 30% du trafic en ville est dû à cette recherche. Des cas d’usages peuvent également être mis en place pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments.
En mesurant la température et l’humidité dans les bâtiments, il est possible de baisser les chauffages ou la climatisation automatiquement lorsque la température adéquate est atteinte permettant de réduire les consommations d’électricités. Puis, le sous-comptage de l’eau ou de l’électricité va permettre de repérer d’éventuelles fuites et/ou de mettre en place des actions pour réduire les consommations (ex : installer des ampoules basse consommation, ne pas laisser les appareils en veille…). Enfin, la détection de présence des personnes dans une salle va permettre d’allumer les lumières, les machines, les chauffages etc. afin de ne pas laisser les équipements fonctionner constamment.
L’internet des objets peut réduire les consommations d’électricités, les émissions de gaz à effet de serre et l’empreinte carbone des villes et bâtiments. NomoSense accompagne les gestionnaires de ville et de bâtiment en fonction de leur objectif et est capable d’apporter la solution qui va limiter les conséquences sur l’environnement.